Stage Raquettes dans les Pyrénées

Samedi 20 avril: Départ de La Roche vers 5h30 à deux voitures. A Cauterets, on complète nos provisions avec pain, fromage de brebis  et saucisson locaux. Pique-nique au Pont d’espagne. La température est fraîche, le temps est variable. Montée au lac de Gaube raquettes aux pieds. Colette et Marlène guident le groupe et ratent le premier virage mais la suite est parfaite. Arrivés au refuge des Oulettes, on se met vite à l’abri car le vent est frais. Puis on s’installe dans la chambre froide. Soupe de pois cassés, cassoulet de canard maison, fromage et le lit sans tarder.

Dimanche 21 avril: Beau temps avec quelques passages nuageux. Lever à 6 heures et départ à 7 heures. Le jour se lève sur le Vignemale dont la cime devient orange. Quelques cordées sont déjà à l’oeuvre dans le couloir de Gaube ou sur le glacier du Petit Vignemale. La neige gelée facilite notre progression. Certains attaquent droit dans le « pentu », d’autres préfèrent les lacets. Nous rejoignons le soleil à la Hourquette (col) d’Ossoue où nous faisons une halte. Nous vérifions que les ARVA fonctionnent avant de gravir l’ultime pente qui mène au sommet du Petit Vignemale à 3032m. Une partie de la descente est faite en glissade avant de pique-niquer à la Hourquette d’Ossoue. Détente et repos au refuge. Puis exercices de manipulation des ARVA et de topographie menés par Alain. Le soir nous faisons un sort à l’énorme et délicieuse Tartiflette.

Lundi 22 avril: On quitte définitivement le refuge des Oulettes et leurs sympathiques gardiens vers 7 heures. Ascension rapide du col des mulets. La pente est raide mais la neige gelée est parfaite. Nous préférons redescendre totalement le versant espagnol plutôt que de marcher à flanc pour rejoindre le col d’Aratille. La pente raide demande de la vigilance; les cuisses fument ! La descente vers le refuge Wallon par une succession de ressauts est sublime sous le soleil.

Mardi 23 avril: Azimut 260° vers le col de la Fâche. La pente devient vite suffisante pour abréger les discussions puis elle s’adoucit. Michel en profite pour déployer entre ses bâtons son maillot jaune hostile à l’aéroport de Notre-Dame des Landes. Le cheminement à flanc de montagne sollicite nos chevilles. Après un bref repos au col, une dernière pente sélective mène au Pène d’Aragon. L’atmosphère limpide permet d’y admirer un panorama époustouflant sur  une bonne partie de la chaîne pyrénéenne que Vincent nous détaille. Pique-nique et sieste au col. A la descente, nous envions les skieurs et il n’y a guère que Yann qui parvient à glisser debout sur ses raquettes dans la neige molle.

Mercredi 24 avril: Les sept cents mètres de dénivelé jusqu’au lac Nère sont vite gravis. Seul le franchissement du verrou final exige prudence et énergie. Après un col, nous rejoignons le lac du Pourtet et ses magnifiques aiguilles du Pic Arrouy. La descente sur le versant est suit le ruisseau du Pourtet invisible. Nous marchons sur les lacs de l’Embarrat puis nous franchissons une épaule avant de redescendre vers la forêt. Retrouver le sentier d’été n’est pas simple, ne pas le perdre non plus. Alain confirme qu’il n’est pas loin grâce à son GPS. Nous trouvons un cheminement qui évite les barres rocheuses. Pique-nique au pont de Cayan avant le retour à la civilisation.

Compte-rendu de Jean-Emile et sélection des photos prises par les participants (on peut agrandir chaque photo en cliquant dessus).